ECCAS and UNCDF announce agreement to strengthen financial services for African migrants and families.

20 04 2021 | 16:52

TUESDAY 20 April 2021 (New York, New York USA and Libreville, Gabon). The Economic Community of Central African States (ECCAS) and the United Nations Capital Development Fund (UNCDF) today announced that they have entered into a two-year memorandum of understanding, or MOU, intended to expand affordable and convenient access to digital remittances, the term for the money transfers that migrants working abroad send back to loved ones in their countries of origin.
 
The eleven member states of ECCAS together account for more than 5.3 million migrants who in 2019 sent remittances valued at more than USD 2.5 billion. These funds are not only a vital source of income for the households concerned, but also constitute for the recipient countries one of the largest and most reliable inflows of foreign currency, which is welcomed by the President of the ECCAS Commission, His Excellency Gilberto da Piedade Verissimo.
 
One of the constraints on remittances’ development is the patchwork of regulations governing their flow. Even between neighboring countries, there is limited consistency in the guidelines for who can operate a money-transfer business as well as how to operate such a business, the requirements for acceptable forms of customer identification, the monitoring of cross-border transfers based on transaction sizes, and many other relevant policies—all of which have the collective effect of limiting the penetration of formal remittance services.
 
ECCAS is a case in point. Nearly half the region’s migrants remain within other ECCAS-region countries, yet the value of remittances within the region is less than one-third of the total in-bound flows, suggesting the opportunity and the need for greater regional harmonization. For UNCDF, which plans to expand its policy and regulatory coordination support in Africa, the ECCAS countries were an ideal starting point.
 
“Our goal at UNCDF is to support creation of coherent and interoperable systems, both technological systems as well as the policy systems that govern the technology,” said Preeti Sinha, Executive Secretary of UNCDF. “We want to see remittances move easily through safe, transparent, and well-regulated channels that safeguard the integrity of each nation’s financial system, while advancing the well-being of hard-working, law-abiding migrants and their families. UNCDF is grateful to ECCAS for its leadership on this issue. We look forward to working with them for the benefit of the people of the ECCAS countries and for the demonstration effect this partnership can create for other regions of the world.”
 
Along with harmonizing the policy and regulatory frameworks that govern remittance flows, the ECCAS/UNCDF initiative will seek to build a robust body of market research, with data regarding both the supply and demand for financial services to identify gaps and priorities. Key to the initiative will be developing an understanding for how remittances, if shifted from cash to digital channels, could be the gateway to other financial services supporting the resilience and financial health of migrant households. Towards that end, UNCDF will also convene and facilitate peer-learning exchanges between regulators in the region, as well as will bring regulators together with financial service providers and other private-sector actors so that all stakeholders may learn first-hand about each other’s constraints, priorities, goals and incentives. Major funding for the activities to be undertaken in connection with the new MOU will be provided by Sida, the Swedish International Development Agency, as part of its broad strategy of engagement with African stakeholders including the African Institute of Remittances (AIR), the African Union, and the regional economic communities towards harmonization of payment infrastructure, policies, and regulations.
 
“Sida congratulates ECCAS and UNCDF on reaching this milestone,” said Ulla Andrén, Sida’s Head of Regional Development Cooperation in Africa. “We see regional and international cooperation as the key not only to leveraging the full potential of remittances, but to economic development in Africa. Through our support of the Joint Labour Migration Programme for Africa, or JLMP, adopted in 2015 by African heads of states, Sweden is committed to supporting efforts to improve migration policies and governance, promote migrants’ rights, and facilitate labour mobility on the continent. Sida looks forward to seeing the efforts under this new ECCAS/UNCDF partnership create lasting positive impact in the lives of African families.”
 
In light of the ongoing COVID pandemic, ECCAS and UNCDF will hold the inaugural ceremony virtually on a date to be scheduled for late spring.

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TEXT FOLLOWS IN FRENCH:

CEEAC/ UNCDF: VERS UN ACCORD SUR L'AMÉLIORATION DES SERVICES FINANCIERS DESTINÉS AUX FAMILLES ET AUX MIGRANTS AFRICAINS

MARDI 20 avril 2021 (New York, État de New York, États-Unis/Libreville, Gabon). La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et le Fonds d’équipement des Nations Unies (United Nations Capital Development Fund, UNCDF) s’acheminent vers la signature d'un nouveau protocole d'entente d'une durée de deux ans, dont l'objectif est d'offrir un accès à la fois abordable et pratique aux transferts de fonds par canaux numériques, par les migrants travaillant à l'étranger au bénéfice de leurs proches restés dans leur pays d'origine. Le nouveau protocole d'entente vise à élargir l'accès aux envois de fonds numériques et aux produits relatifs aux envois de fonds, afin de renforcer la résilience financière des ménages de la région.

Les onze Etats membres de la CEEAC totalisent à eux tous plus de 5,3 millions de migrants ayant effectué en 2019 des envois de fonds d’une valeur estimée à plus de 2,5 milliards de dollars USD. Ces fonds sont une source de revenus vitale pour les ménages concernés, mais constituent également pour les pays destinataires un des plus importants et des plus fiables flux entrants de devises étrangères, ce dont se félicite le Président de la Commission de la CEEAC, son Excellence Gilberto da Piedade Verissimo.

Cependant, une des contraintes affectant les envois de fonds demeure la disparité des réglementations qui régissent ces flux d'argent. Même entre pays voisins, les principes directeurs concernant les entités habilitées à exercer une activité axée sur les transferts de fonds et les modalités applicables à ces derniers, les exigences applicables aux formes admissibles d'identification des clients, le suivi des transferts transfrontaliers en fonction de la taille des transferts, ainsi que de nombreuses autres politiques pertinentes ne sont que peu harmonisés, ce qui a pour effet de limiter la pénétration des services d'envoi de fonds formels.

Toutefois, la CEEAC peut se targuer d’être un bon exemple. Près de la moitié des migrants de la région réside dans d’autres pays membres de la CEEAC. La valeur des envois de fonds intra régionaux ne pèse que pour moins d’un tiers des flux entrants ce qui présage d’un besoin et d’une opportunité d’une plus grande harmonisation au niveau régional. Pour l'UNCDF, qui prévoit d'intensifier son soutien à la coordination des politiques et des réglementations en Afrique, les pays de la CEEAC constituent un point de départ idéal.
 
« L'objectif de l'UNCDF est de créer des systèmes cohérents et interopérables, c'est-à-dire des systèmes technologiques régis par des systèmes de politiques », a déclaré Preeti Sinha, Secrétaire exécutive de l'UNCDF. «Nous souhaitons que les envois de fonds transitent par des canaux sécurisés, transparents et dûment réglementés, permettant de préserver l'intégrité du système financier de chaque nation tout en protégeant le bien-être des migrants travailleurs et respectueux des lois, et aussi le bien-être de leurs familles. L'UNCDF souhaite sa reconnaissance à la CEEAC pour son leadership dans le traitement de ce problème. Nous nous réjouissons de travailler avec elle pour les populations des pays de la CEEAC et attendons beaucoup de l'effet d'entraînement que ce partenariat pourrait avoir sur d'autres régions du monde. », a précisé, la Secrétaire exécutive de l’UNCDF.
 
Parallèlement à l'harmonisation des cadres politiques et réglementaires régissant les flux constitués par les envois de fonds, l'initiative commune de l'UNCDF et de la CEEAC vise à développer un organe fiable dédié aux études de marché et travaillant sur des données concernant l'offre et la demande de services financiers, afin d'identifier les lacunes et les priorités. Un des aspects essentiels de l'initiative sera de comprendre en quoi le passage des envois de fonds en espèces aux envois de fonds numériques pourrait constituer une passerelle vers d'autres services financiers susceptibles d'améliorer la résilience et la santé financière des ménages des migrants. À cette fin, l'UNCDF préconise d’organiser et d’animer des réunions d'échanges de connaissances entre les autorités de réglementation de la région et mettra ces dernières en relation avec les prestataires de services financiers et d'autres acteurs du secteur privé, de sorte que toutes les parties prenantes puissent en savoir plus sur les contraintes, les priorités, les objectifs et les motivations de chacune d'entre elles. Le financement des mesures à prendre aux termes du nouveau protocole d'entente sera en grande partie fourni par l'Agence suédoise de développement international (ASDI), dans le cadre de sa stratégie globale d'engagement auprès des parties prenantes africaines, notamment l'Institut africain sur les envois de fonds, l'Union africaine et les communautés économiques régionales, aux fins de l'harmonisation des infrastructures de paiement, des politiques et des réglementations.

« L'ASDI félicite la CEEAC et l'UNCDF pour cette étape essentielle », a déclaré Mme Ulla Andrén, Responsable de laCoopération et du Développement Régional de l'ASDI en Afrique. « Nous considérons que la coopération régionale et internationale est non seulement essentielle pour tirer le meilleur parti des envois de fonds, mais également pour le développement économique de l’Afrique. Par le biais de notre soutien au Programme conjoint sur les migrations de main-d’œuvre (Joint Labour Migration Programme for Africa, JLMP), adopté en 2015 par les chefs d'États africains, la Suède s'est engagée à soutenir les actions visant à améliorer les politiques de migration et la gouvernance des migrations, à promouvoir les droits des migrants et à faciliter la mobilité de la main-d'œuvre sur le continent. L'ASDI est impatiente de voir les actions menées aux termes de ce nouveau partenariat entre la CEEAC et l'UNCDF influer de manière positive et durable sur les familles africaines. »

En raison de la pandémie de COVID-19 sévissant actuellement, la CEEAC et l'UNCDF organiseront une cérémonie d'inauguration virtuelle à une date retenue de commun accord.

 

 

                   20 April 2021

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